Le cheminement d’un ingénieur naval depuis les langoustiers jusqu’aux pétroliers
Ayant grandi sur l’eau, j’ai toujours su que je n’étais pas fait pour une carrière sur la terre ferme. Je crois que j’ai toujours été attiré par l’eau. J’ai donc décidé ultimement ce que je voulais faire, c'est-à-dire une carrière en mer. À l’origine, lorsque j’ai commencé à envisager une carrière en mer, je pensais vouloir occuper un poste d'officier de pont pour essayer un jour d’atteindre le poste de capitaine. Cependant, après quelques recherches qui m’ont permis d’en apprendre davantage à propos de l'industrie, j’ai réalisé que le métier de mécanicien me convenait davantage. En grandissant, j’ai toujours aimé travailler avec mes mains, fabriquer et réparer des choses, qu’il s’agisse de travailler sur un véhicule, d’aider mon père à entretenir le langoustier ou de fabriquer des objets en bois en compagnie de mon grand-père. Ce travail convient parfaitement aux personnes « manuelles ».
Depuis que j’ai débuté ma carrière de mécanicien en 2017, j’ai tôt fait de réaliser que ça me convenait vraiment à la perfection. J’ai aussi réalisé rapidement que je voulais atteindre les postes de mécanicien les plus élevés à bord afin de participer davantage aux efforts de planification et de gestion. Au cours des quelques dernières années, j’ai eu l'occasion d’occuper le poste de premier mécanicien. Ayant obtenu mon brevet de capacité pour le poste de mécanicien de première classe, mon but consiste à investir le temps et les efforts nécessaires pour atteindre le poste de chef mécanicien.
À titre de troisième mécanicien, je m’occupe du maintien et de l'entretien de certaines pièces d'équipement de la salle des machines, comme les compresseurs d’air, les chaudières, les épurateurs de carburant et d'huile de lubrification, les convertisseurs d’eau salée en eau potable, ainsi que l'équipement de lutte contre les incendies et de sauvetage des personnes de la salle des machines. La surveillance de ces pièces d'équipement consiste, entre autres, à assurer qu’elles fonctionnent correctement, que toutes les alarmes sont fonctionnelles et qu’on transporte à bord suffisamment de pièces de rechange en cas de panne et qu’elles sont accessibles afin de procéder à l'entretien prévu. L’entretien va des simples changements d’huile à la révision et à la réfection complètes, incluant le remplacement des composants internes et les inspections internes sur l'équipement plus volumineux, comme les chaudières.